Syndrome de fatigue chronique : tout savoir


 

Ressentir de la fatigue peut sembler  une chose tout à fait banale, en particulier lorsque l’on souffre d’un trouble du sommeil. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’une fatigue constante, on parle de Syndrome de Fatigue Chronique (SFC) ou d’ Encéphalomyélite Myalgique. Cette pathologie demeure mystérieuse, et les patients qui en souffrent ont longtemps été considérés comme des “malades imaginaires”. Bien qu’elle demeure ignorée ou mal connue du grand public, la maladie de fatigue chronique est toutefois bien réelle, et elle impacte gravement le quotidien des personnes qui en souffrent. Elle est principalement caractérisée par une fatigue importante persistante qui survient brutalement, et si les patients peuvent récupérer un certain niveau d’énergie, ils ne récupèrent pas toujours pleinement leurs capacités.

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Fatigue chronique : qu’est-ce que c’est ?

Le syndrome de fatigue chronique (SFC) ou Encéphalomyélite Myalgique (EM) est un trouble caractérisé par une fatigue psychique et physique chronique persistante pendant plus de 6 mois et qui se manifeste une sensation d’épuisement et une série de symptômes qui varient d’une personne à une autre. 

Le SFC touche 0,2 à 0,4% de la population, soit 150 000 à 300 000 personnes en France. Il est beaucoup plus présent chez les personnes vivant dans les zones métropolitaines et les grandes villes. La prévalence de cette fatigue généralisée varie d’ailleurs de 1 personne sur 600 à 1 personne sur 200 dans les pays industrialisés.

Quoique les chiffres soient délicats à établir, car le diagnostic de SFC est souvent tardif, il semble survenir deux fois plus souvent chez les femmes que chez les hommes et il touche principalement les personnes de 20 et 40 ans. Si cela est nettement plus rare, elle se diagnostique aussi parfois chez les  les enfants  de moins de 5 ans et les personnes de plus de 40 ans, qui peuvent alors ressentir une fatigue prolongée excessive.

Il est extrêmement important de distinguer la fatigue chronique de la somnolence, ainsi que d’une fatigue passagère. Être un peu fatigué de temps en temps ne signifie pas que vous souffrez de fatigue chronique. La sensation d’être fatigué peut être liée à un manque de sommeil (trop peu d’heures de sommeil au cours de la nuit) courant chez une personne insomniaque, au fait de dormir avec une personne sujette au ronflement ou encore au fait de souffrir de certaines pathologies : troubles anxieux, carence en fer, mais aussi rhume, angine, allergie, etc.

Fatigue chronique : évolution et guérison

L’EM est une pathologie aussi bien multifactorielle que multi-symptomatique difficile à diagnostiquer en clinique. En outre, pour le syndrome de fatigue chronique aucun test ni marqueur n’existe encore jusqu’à ce jour. 

Le SFC apparaît généralement de façon brutale, souvent après une infection bactérienne ou virale. La fatigue permanente persiste, clouant parfois les personnes atteintes le patient au lit, alors que la maladie est guérie. Il faut parfois plusieurs mois pour retrouver un niveau d’énergie suffisant pour ne plus être trop handicapé au quotidien.

 

Cette maladie a fait l’objet de nombreuses études qui ont permis d’émettre des suggestions ainsi que des pistes de causes et critères diagnostiques. Bien qu’aucun traitement officiel ne soit encore trouvé, les symptômes du SFC peuvent être soulagés grâce à certains traitements médicamenteux. La fatigue chronique, grâce à un traitement naturel, peut être également améliorée. 

La guérison de la fatigue chronique survient parfois spontanément dans une période pouvant aller de quelques mois à 5 ans. Les récentes recherches tendent toutefois à indiquer une diminution des chances de guérison quand le SFC dure plus de 3 ans.

Quelles sont les causes de la fatigue chronique ?

Le syndrome de fatigue chronique est un trouble dont les causes demeurent inconnues. À l’heure actuelle, on estime qu’il s’agit d’une affection liée à des facteurs multiples, d’origine infectieuse, immunitaire, hormonale, psychologique,  toxicologique et comportementale.

Facteurs d’origine infectieuse

La fatigue chronique est associée à des infections virales ou bactériennes. L’idée d’un lien avec certains virus découle du fait que de nombreux patients atteints du syndrome de fatigue chronique ont  souffert de maladies virales avant de présenter les symptômes de l’encéphalomyélite myalgique. Les virus étudiés sont le virus d’Epstein-Barr (EBV) qui est à l’origine de la mononucléose infectieuse, l’herpèsvirus humain de type 6 et le virus de la leucémie de la souris encore appelé Murine Leukemia Virus. Par ailleurs, certaines bactéries, notamment les mycoplasmes, peuvent être à l’origine d’une fatigue chronique.

Facteurs d’origine immunitaire

Le dysfonctionnement du système immunitaire souvent déclenché par les infections virales ou bactériennes est considéré comme un facteur prédominant de la fatigue chronique. Des analyses ont montré que ces infections provoquent une importante réponse du système immunologique caractérisée par l’activation de niveaux élevés de lymphocytes T et un mauvais fonctionnement cellulaire dû à la faible activité cytotoxique de la cellule Natural Killer (NK).

Facteurs hormonaux et psychologiques

Les récentes recherches mettent en exergue un taux d’hormone de croissance et de cortisol inférieur à la normale chez les patients atteints de SFC. Le cortisol est appelé l’”hormone du stress”, puisqu’elle permet à l’organisme de faire face en cas de contrainte physique ou psychologique. Le SFC résulterait donc d’une réponse inappropriée au stress, une hypothèse renforcée par le fait que de nombreux patients ont traversé une période de forte contrainte émotionnelle avant le déclenchement de la maladie, mais ce lien demeure à démontrer formellement.

Facteurs toxicologiques et comportementaux

L’encéphalomyélite myalgique peut avoir pour causes la consommation de certaines substances (alcool, médicaments, anesthésiques et tabac), l’exposition à des polluants environnementaux, des produits chimiques et des métaux lourds, une mauvaise habitude nutritionnelle et rarement des transfusions sanguines.

Quels sont les symptômes de la fatigue chronique ?

Les causes de la fatigue chronique demeurant à ce jour incomprises, les symptômes que présentent les patients s’expliquent mal, eux aussi. Les principaux symptômes sont des signes de fatigue physique, mais aussi cérébrale :

  • Une perte de mémoire à court terme ; 
  • Une concentration difficile ;
  • Des maux de gorge ;
  • Des ganglions douloureux au niveau du cou ou des aisselles ;
  • Des douleurs musculaires ;
  • Des douleurs articulaires, sans rougeur ou gonflement ;
  • Des céphalées (maux de tête) plus sévères ou plus fréquentes ;
  • Un sommeil de mauvaise qualité ;

Un malaise après un effort qui persiste plus de 24 heures.

Comment diagnostiquer la fatigue chronique ?

L’encéphalomyélite myalgique est une maladie difficile à diagnostiquer : à l’heure actuelle, aucun biomarqueur n’existe. Et tout comme le fait de transpirer la nuit peut avoir d’autres origines que la sueur nocturne, le fait d’être fatigué peut être symptomatique de nombreuses pathologies. Le diagnostic est effectué sur la base de critères précis, en procédant au préalable à un diagnostic par élimination (ou diagnostic différentiel).

Diagnostic différentiel

Avant de pouvoir déterminer si vous souffrez de SFC, votre médecin doit dans un premier temps éliminer les autres causes possibles de votre fatigue, notamment  :

  • La maladie du sommeil, ou trypanosomose humaine africaine ;
  • Les troubles du sommeil tel que le syndrome des jambes sans repos, l’insomnie, l’apnée du sommeil, une parasomnie  type somnambulisme, la terreur nocturne ou la paralysie du sommeil, mais aussi des troubles tels que le bruxisme ;
  • Les pathologies chroniques telles que le diabète, l’hypothyroïdie et l’anémie (dans ces cas des analyses sanguines peuvent être requises) ;
  • Une maladie pouvant être à l’origine d’une fatigue extrême (obésité, burn-out, asthénie ou lupus) ;
  • Une maladie antérieure, psychologique ou mentale : la dépression, la schizophrénie, les troubles bipolaires et les troubles de l’alimentation.

Critères diagnostiques

Les professionnels de santé utilisent trois principaux cadres cliniques pour le diagnostic du SFC.

Critères de Fukuda (1994)

Selon Keiji Fukuda, médecin et épidémiologiste nippo-américain, une personne souffre de l’encéphalomyélite myalgique si elle répond aux critères suivants :

  1. Elle présente une fatigue chronique persistante (au moins 6 mois) ou récurrente, inexpliquée, qui n’est pas le résultat d’un effort récent, n’est pas significativement améliorée par le repos, est associée aux symptômes énumérés ci-dessus, entraîne une réduction significative des troubles professionnels, éducatifs, personnels ou des activités sociales.
  2. Elle ne présente pas d’autres pathologies pouvant être à l’origine d’une fatigue chronique.
  3. Elle montre 4 à 8 des signes suivants (ils persistent simultanément durant 6 mois ou plus après l’apparition de la fatigue) :
  • Trouble de la concentration ou de la mémoire à court terme ;
  • Pharyngite ;
  • Maux de tête sévères ;
  • Manque de sommeil ;
  • Ganglions enflés douloureux (lymphadénopathie) ;
  • Gêne qui dure plus de 24 heures après un effort physique même léger ;
  • Douleurs articulaires, mais pas d’arthrose ;
  • Douleur musculaire ;
  • Troubles visuels transitoires.

Critères consensuels d’encéphalomyélite myalgique (2011)

En 2011, les critères de Fukuda ont été affinés pour concevoir les critères appelés consensuels de l’EM :

  • Détérioration neurologique ;
  • Altération cardiaque ;
  • Épuisement post-effort ; 
  • Perte de mémoire ;
  • Apparition d’un syndrome de grippe ;
  • Sommeil perturbé ;
  • Intolérance aux températures extrêmes ;
  • Douleurs abdominales.

« Systemic Exercice Intolerance Disease » (SEID)

Le « Systemic Exercice Intolerance Disease » (SEID) – ou « Maladie ou Syndrome d’Intolérance Systémique à l’Effort » (MISE ou SISE) est une entité fondée par l’Institute of Medecine en 2015. 

Ceux-ci indiquent qu’un patient atteint de SFC doit présenter les trois symptômes suivants :

  • Une réduction ou une altération substantielle de la capacité à atteindre les niveaux d’activité d’avant la maladie (activités professionnelles, éducatives, sociales ou de la vie personnelle) qui dure plus de 6 mois. Cela se produit avec une fatigue récurrente qui n’est pas le résultat d’un effort continu excessif ou inhabituel. Cette fatigue n’est pas soulagée après le repos ;
  • Un malaise post-effort caractérisé par une aggravation des symptômes après un effort physique, mental ou émotionnel qui n’aurait pas causé de problème avant la maladie. Ce malaise provoque souvent chez le patient une rechute qui peut durer des jours, des semaines ou plus longtemps ;
  • Un sommeil non réparateur : ne pas se sentir mieux ou moins fatiguées même après une nuit complète de sommeil, malgré l’absence de troubles du sommeil.

Par ailleurs, au moins une des deux manifestations supplémentaires suivantes doit être présente :

  • La déficience cognitive : les patients ont des problèmes de réflexion, de mémoire et de traitement de l’information. Ils ont également des déficits d’attention et des déficits du fonctionnement psychomoteur. Tous ces signes peuvent s’aggraver par l’effort, une posture debout prolongée, le stress ou la pression, et pourraient avoir des conséquences sur la capacité d’un patient à occuper un emploi ou à fréquenter l’école à plein temps ;
  • Lintolérance orthostatique : les patients présentent une aggravation des symptômes lorsqu’ils adoptent et maintiennent une posture droite. Les symptômes orthostatiques, y compris les étourdissements, les évanouissements, la fatigue intense, l’altération des fonctions cognitives, les maux de tête ou les nausées, sont accrus dans une posture droite au cours de la vie quotidienne et s’améliorent (mais ne disparaissent pas complètement) en position couchée. L’intolérance orthostatique est souvent la manifestation la plus gênante du SFC chez les adolescents.

Fatigue chronique : quels sont les traitements ?

Le syndrome de fatigue chronique n’a pas encore de traitement médicamenteux officiel et approuvé. Alors, comment sortir d’une fatigue chronique ? Il existe différents moyens pour soulager ses symptômes.

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Traitement médicamenteux pour soulager la fatigue chronique

Le traitement médicamenteux du syndrome de fatigue chronique est une composante indispensable qui vient en complément à d’autres traitements naturels de cette affection. Dans la pathogenèse de la maladie, il est clairement établi qu’il existe une défaillance des propriétés immunitaires de l’organisme, ce qui justifie l’utilisation d’immunostimulants et d’adaptogènes (des substances permettant à l’organisme de réagir correctement face au stress).

Les professionnels optent pour une thérapie vitaminique et minérale ainsi que des médicaments neurotropes. En fonction des différents signes cliniques, un traitement symptomatique est sélectionné : analgésiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), antidépresseurs, antiasthéniques ou perfusion intraveineuse de glucose.

Les antidouleurs

Les AINS comme l’ibuprofène, l’aspirine ou le paracétamol peuvent être prescrits pour soulager les maux de tête et les douleurs musculaires résultant de la fatigue chronique.

Les antidépresseurs

Utilisés à faible dose, les antidépresseurs de type tricyclique agissent, de par leur effet dynamisant, sur les douleurs en boostant l’organisme. Ces antidépresseurs sont aussi efficaces lorsque la fatigue chronique inclut la dépression. Pour les patients dépressifs, les anxiolytiques peuvent aussi être prescrits.

Les antiasthéniques

Les antiasthéniques sont des médicaments prescrits pour la fatigue. Les patients souffrant de SFC suivent une cure de vitamines (C, E, B), d’acides aminés, de sels minéraux et de tout autre stimulant en accord avec un médecin.  

La méthode d’administration du médicament est déterminée par un spécialiste dans chaque cas, en fonction de la gravité du tableau clinique, de la durée de la maladie et de l’âge du patient. Il faut bien comprendre que le traitement de cette maladie est long, une thérapie efficace à cent pour cent n’a pas été développée.

Perfusion intraveineuse de glucose

La fatigue chronique se développe principalement chez les patients souffrant de stress mental, c’est-à-dire que le système nerveux et le cerveau sont activement impliqués dans la pathogenèse de ce syndrome. Or, le fonctionnement normal des cellules cérébrales dépend directement du taux de glucose dans le sang. Une diminution de la glycémie en dessous de 3,3 mmol/l peut provoquer le développement du SFC.

Selon certaines études scientifiques récentes, le SFC semble se développer lorsque le corps est appauvri en glycogène, qui s’accumule normalement dans le foie, les muscles et le cerveau. En conséquence, une maladie telle que le diabète, ainsi que l’épuisement des réserves de glycogène peuvent entraîner une diminution du taux de glucose. Si ces réserves n’ont pas le temps de se reconstituer, les symptômes de fatigue commencent à se faire ressentir, l’immunité diminue et, si rien n’est fait, le patient souffre d’un syndrome de fatigue.

Ainsi, de nombreux chercheurs considèrent qu’il est justifié de prescrire des perfusions de glucose par voie intraveineuse. Elles permettent d’améliorer cette pathologie. Cependant, la prise isolée de ce médicament n’est pas efficace, car le traitement doit être effectué en association avec d’autres méthodes et médicaments.

Autres traitements non médicamenteux du syndrome de fatigue chronique

Il existe plusieurs traitements non médicamenteux pour soulager les symptômes du syndrome de fatigue chronique.

Amélioration de l’alimentation et de l’hygiène de vie

Quelques gestes simples peuvent vous donner une sensation de mieux-être et vous aider à lutter contre le syndrome de fatigue chronique au quotidien : 

  • Ayez une alimentation suffisamment riche et équilibrée pour un apport de tous les nutriments nécessaires à une bonne santé ;
  • Veillez à bien vous hydrater tous les jours ;
  • Réduisez votre consommation d’alcool et éliminez le tabac ;
  • Améliorez votre hygiène du sommeil en vous couchant plus tôt et en évitant les écrans le soir, surtout après une longue journée de travail ;
  • Efforcez-vous d’avoir une activité physique quotidienne ;
  • Mangez beaucoup de fruits et légumes pour faire le plein de vitamines B, C et D, réputées pour leur efficacité contre la fatigue, sans oublier les cures de magnésium et de zinc. Il est nécessaire d’avoir les résultats d’un bilan de santé ou de consulter un spécialiste. 

Utilisation de plantes médicinales

Parmi les traitements naturels du syndrome de fatigue chronique, les plantes occupent une place importante, notamment celles qui ont un effet anti-stress et celles capables de booster l’activité de l’organisme. On retient principalement :

  • Le ginseng et l’éleuthérocoque (ginseng sibérien), sous forme de tisane, sont très efficaces contre la fatigue. Toutefois, ces plantes sont déconseillées avant toute intervention chirurgicale ou si vous êtes sous un traitement anticoagulant ;
  • Les graines de café, le guarana, les feuilles de thé ou de maté, les noix de kola et toutes les autres plantes contenant de la caféine. Cependant, ces plantes sont déconseillées pour les patients souffrant de maladies cardiaques ;
  • Les plantes et les fruits riches en vitamine C comme l’acérola ou l’églantier et les agrumes en général ;
  • Le gingembre, particulièrement prisé dans la médecine traditionnelle asiatique ;
  • La rhodiola rosea, un excellent anti-stress ;
  • La schizandra, qui booste l’activité physique et intellectuelle.

Syndrome de fatigue chronique : qui consulter ?

Dans le cadre du traitement du SFC, le parcours de soin commence auprès du médecin traitant, et il est fréquent de consulter ensuite un ou plusieurs spécialistes, simultanément ou pas, qui vous aideront à lutter contre la fatigue.

Le médecin généraliste

Le médecin généraliste est en général le premier interlocuteur et c’est lui qui effectue un diagnostic différentiel afin d’établir si un patient est atteint de SFC. En l’absence de consensus, nombreux sont les médecins qui développent leurs propres schémas thérapeutiques, associés à la psychothérapie, à la physiothérapie, à la normalisation de l’alimentation et du mode de vie. 

Le nutritionniste ou l’addictologue

Pour déterminer la cause de la fatigue chronique, il est judicieux de consulter un nutritionniste, car l’alimentation peut jouer un rôle important en cas de fatigue, chronique ou ponctuelle. Le cas échéant, un nutritionniste peut vous accompagner pour adopter de meilleures habitudes alimentaires. Une alimentation équilibrée est en outre indispensable pour mieux vivre avec un SFC. 

L’alcool et le tabac constituent deux facteurs aggravants en cas de Syndrome de Fatigue Chronique : il peut donc être nécessaire d’envisager un suivi avec un addictologue en complément.

Le physiothérapeute

Douleurs musculaires, ralentissement des mouvements et grande fatigabilité : en cas de SFC, un suivi par un physiothérapeute peut améliorer le bien-être au quotidien de façon significative.

Le psychiatre ou le psychothérapeute

Si les causes précises restent à déterminer, le SFC semble être déclenché par deux types d’événements : une infection ou un épisode de stress important, généralement lié à un traumatisme émotionnel. Dans le cas d’une fatigue chronique liée à une dépression, un psychiatre ou un psychothérapeute est indispensable à la prise en charge du SFC.

Il est à noter que le SFC causant fréquemment des troubles cognitifs neurologiques, vous pouvez être orienté également vers un neurologue. 

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Le rhumatologue

La fatigue est un symptôme apparent chez bon nombre de patients atteints de maladies rhumatismales comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux disséminé. Les douleurs musculaires sont aussi un aspect à appréhender. Durant la phase de diagnostic, votre médecin généraliste peut ainsi demander l’avis d’un rhumatologue. Il revient à ce dernier de faire un lien entre la fatigue, les douleurs musculaires et le SFC afin de mieux orienter le diagnostic.

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