Nos astuces pour vous aider à gérer le stress de rentrée et retrouver des nuits paisibles
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Les troubles du sommeil sont fréquents. Or, des nuits courtes et entrecoupées et un sommeil de mauvaise qualité nuisent considérablement au bien-être au quotidien, mais aussi à la santé. Il est donc important de connaître les différents troubles du sommeil et leurs symptômes. Car si certains sont liés à une mauvaise hygiène du sommeil, certains peuvent avoir un lien avec une pathologie nécessitant une prise en charge médicale.
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Les troubles du sommeil désignent toutes les perturbations de la durée ou de la qualité du sommeil. Ils se divisent en trois sortes:
Il est à noter que certains troubles du sommeil sont propres aux enfants.
Les origines des troubles du sommeil sont souvent multiples et, pour certains, mal connues à ce jour.
Les troubles du sommeil peuvent avoir des causes environnementales ou physiologiques :
De nombreux troubles du sommeil sont toutefois causés par des pathologies:
Le stress constitue un facteur majeur, puisqu’il peut causer ou aggraver de façon significative de nombreux troubles du sommeil. Cela est dû à son effet sur le système nerveux central.
Le système nerveux sympathique s’active en cas de danger: le métabolisme accélère, la fréquence cardiaque et la pression artérielle augmentent, et l’organisme se prépare à la fuite. Une fois l’alerte passée, le système parasympathique intervient pour ramener l’organisme à son niveau habituel. Or, en cas de stress chronique, cet équilibre est rompu, et il devient très difficile de trouver le sommeil.
Rares chez les tout-petits, les troubles du sommeil sont très courants chez les enfants, et certains disparaissent d’eux-mêmes durant l’adolescence.
Principalement liés au stress chez l’adulte, les troubles du sommeil s’accentuent à partir de 50 ans, pour des raisons physiologiques.
Durant leurs premiers mois de vie, les bébés se réveillent toutes les 2 à 4 heures pour boire. Ils n’ont pas la capacité de stocker beaucoup d’énergie et ne différencient pas encore le jour de la nuit. Le sommeil va évoluer et se consolider jusqu’à l’âge de 3 ans.
Les réveils nocturnes sont normaux et l’apprentissage du sommeil n’est pas linéaire: l’angoisse de la séparation peut ainsi compliquer le moment du coucher.
Toutefois, les troubles du sommeil sont rares chez les tout-petits.
Ils peuvent expérimenter des terreurs nocturnes et des cauchemars, qui surviennent vers l’âge de 12 mois et qui font partie de leur développement cérébral normal.
À partir de l’âge de 3 ans et jusqu’à l’âge de 12 ans, les enfants peuvent expérimenter des troubles du sommeil tels que le somnambulisme ou l’énurésie («pipi au lit»), qui tendent à disparaître au début de l’adolescence.
Vers l’âge de 4 ans, les troubles de l’endormissement s’accompagnent souvent d’anxiété et d’un refus d’aller se coucher. L’insomnie conditionnée est fréquente: elle survient principalement lorsque l’enfant n’a pas été habitué à s’endormir dans son lit. Les éveils confusionnels peuvent survenir lors de la sieste ou pendant la nuit.
Passant souvent inaperçus, les ronflements des enfants sont fréquents. Ils surviennent principalement en cas d’infection, qui entrave la respiration. Bien que cela soit rare dans cette tranche d’âge, ils peuvent être causés par une apnée du sommeil.
Entre 13 et 18 ans, le temps de sommeil diminue légèrement pour se stabiliser autour de 8 heures par nuit en moyenne. Cette diminution naturelle est cependant accentuée par des facteurs favorisant les troubles du sommeil:
L’insomnie constitue le trouble du sommeil le plus courant chez l’adulte. Une petite partie de la population continue à expérimenter des troubles du sommeil supposés cesser d’eux-mêmes au cours de l’adolescence: on estime ainsi que 2 à 4% des adultes sont somnambules.
À partir de 50 ans, le déroulement de la nuit se modifie naturellement: l’endormissement prend plus longtemps, les réveils intra sommeils sont plus fréquents et plus longs. Par ailleurs, la capacité de régulation de l’organisme diminue: froid et chaleur peuvent troubler le sommeil, ce qui raccourcit le temps de sommeil réel.
En outre, les différentes phases du cycle de sommeil se modifient: le sommeil lent léger augmente au détriment du sommeil lent profond, le plus récupérateur. Les nuits sont donc moins réparatrices, et la production de mélanine baisse. Il est donc courant de ressentir un besoin de faire la sieste. Or, un temps de sommeil trop long pendant la journée empêche de dormir pendant la nuit. Cela aboutit à des troubles du rythme circadien – en d’autres termes: un dérèglement de l’horloge biologique.
Enfin, les pathologies telles que la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer peuvent survenir : à ce jour, la science peine à déterminer si elles sont une cause ou une conséquence des troubles du sommeil chez les seniors. On observe également une augmentation du risque de syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS).
Les symptômes varient radicalement d’un trouble du sommeil à l’autre, et si certains sont aisés à diagnostiquer, d’autres peuvent passer inaperçus.
Les insomnies sont caractérisées par des difficultés à s’endormir, des réveils nocturnes fréquents et un réveil prématuré, avec impossibilité de se rendormir. Provoquant une fatigue diurne importante, elles s’accompagnent d’une baisse de la vigilance et de la concentration et de troubles de l’humeur. À terme, les insomnies peuvent causer des troubles anxieux à l’approche du moment d’aller se coucher, mais aussi des dépressions et un dérèglement du rythme circadien.
Les parasomnies se manifestent par des comportements indésirables pendant le sommeil. Il peut s’agir de comportements violents – mouvements brusques et répétitifs, de vocalisations (somniloquies) ou de comportements automatiques, comme le fait de déambuler, dans le cas du somnambulisme. Ils peuvent s’accompagner de troubles sensoriels: hallucinations, paralysie, difficulté à dissocier la réalité du rêve.
L’hypersomnie se manifeste en premier lieu par une sensation d’épuisement et un état de somnolence diurne excessive. Il est aussi très difficile de se réveiller le matin, même au terme d’une longue nuit de sommeil.
Dans le cas de narcolepsie, des épisodes de sommeil irrésistibles surviennent brutalement, et ils s’accompagnent fréquemment de cataplexie (faiblesse musculaire). On estime que dans les pays industrialisés, la narcolepsie touche 1 personne sur 2000.
Le bruxisme se classe à la fois parmi les troubles du comportement et parmi les troubles du sommeil, puisqu’il peut être diurne ou nocturne. Il se manifeste par des grincements de dents et ses symptômes les plus courants sont une douleur dans la mâchoire, pouvant irradier au niveau des tempes et du visage, des maux d’oreilles et des maux de tête.
Touchant aussi bien les enfants que les adultes, il peut avoir d’importantes conséquences au niveau bucco-dentaire: sensibilité au chaud et au froid, dents sensibles, fracturées ou qui se déchaussent. Il est d’ailleurs fréquemment diagnostiqué par le dentiste.
Le ronflement, ou ronchopathie, impacte la qualité du sommeil de la personne qui en souffre. Les symptômes les plus courants sont la fatigue diurne et la somnolence. Les ronflements peuvent donc passer inaperçus, et il faut généralement la présence d’un tiers pour le diagnostiquer.
Causés par un affaissement des muscles de la gorge et du larynx qui entravent la circulation de l’air, les ronflements peuvent être bénins et liés à une affection ponctuelle: rhume, allergie, ou angine. Ils peuvent toutefois aussi être causés par une apnée du sommeil, et il convient donc de les prendre au sérieux.
La somnolence diurne est un état transitoire entre veille et sommeil qui peut se révéler extrêmement dangereux, en particulier lorsqu’elle survient au volant. Cette envie de dormir se manifeste par des symptômes tels que les yeux qui piquent, les paupières lourdes et des bâillements, ainsi que des absences.
La somnolence peut se manifester après un repas copieux: on parle de somnolence post-prandiale. Ce phénomène lié à la digestion combinée à une baisse naturelle de l’activité de l’organisme est normal. Elle peut aussi être la conséquence de différents troubles du sommeil : insomnie, ronflements ou apnée du sommeil.
L’apnée du sommeil se caractérise par des pauses respiratoires d’une durée de 10 à 30 secondes. Elle s’accompagne fréquemment de ronflements, parfois d’épisodes de bruxisme. Les autres symptômes sont un sommeil agité et une fatigue – voire une somnolence en journée.
Sans prise en charge médicale adéquate, l’apnée du sommeil augmente les risques:
L’encéphalomyélite myalgique (EM) – couramment nommée syndrome de fatigue chronique (SFC), se classe parmi les troubles neurologiques. Elle se caractérise principalement par une fatigue inexpliquée et persistante, qui se déclare brutalement et s’accompagne de douleurs musculaireset articulaires impactant considérablement le quotidien.
Statistiquement, la fatigue chronique impacte 2 à 4 fois plus les femmes que les hommes, et elle apparaît généralement entre 20 et 40 ans. Si l’hypothèse d’une infection bactérienne ou virale est privilégiée, on ignore toujours sa cause exacte.
Un sommeil de qualité est indispensable pour rester en bonne santé. Que vous ayez identifié le trouble du sommeil dont vous souffrez ou qu’il soit nécessaire d’établir un diagnostic, il est donc important de consulter.
Au quotidien, le fait de mal dormir impacte la qualité de vie. Le manque de sommeil provoque une baisse de la vigilance pendant la journée qui peut aller jusqu’à la somnolence, augmentant le risque d’accident. Le manque de concentration impacte les facultés d’apprentissage ainsi que la mémoire.
Le manque de sommeil a aussi un impact sur la santé:
Il est à noter que c’est pendant le sommeil que l’organisme produit l’hormone de croissance. Le manque de sommeil est donc susceptible d’entraver le développement des enfants.
En cas de troubles du sommeil, la première chose à faire est de consulter votre médecin traitant ou le pédiatre, dans le cas des enfants. Suivant les symptômes, il peut vous orienter vers différents spécialistes, principalement:
Dans le cas d’une suspicion d’apnée du sommeil, il est courant de prescrire un bilan dans un établissement spécialisé.
Le traitement des troubles du sommeil dépend en priorité de leur origine. Les professionnels de santé tendent désormais à privilégier les traitements naturels.
Le recours aux médicaments réservé à des cas spécifiques : on préconise par exemple le clonazépam ou aux antidépresseurs dans le cas de troubles du sommeil paradoxal.
Les somnifères – souvent des benzodiazépines – sont prescrits pour de courtes périodes, afin d’éviter tout phénomène d’accoutumance. À long terme, ils peuvent en outre se révéler contre-productifs puisqu’ils nuisent à la qualité du sommeil. Par ailleurs, de récentes études tendent à établir un lien entre un usage prolongé des somnifères et les risques de démence.
Dans certains cas – principalement les apnées du sommeil sévères – il est indispensable d’avoir recours à des dispositifs médicaux spécifiques tels que le traitement par PPC (Pression Positive Continue) ou l’APAP (Pression Positive Automatique. Ce dispositif médical, composé d’un appareil et d’un masque, permet de maintenir les voies respiratoires ouvertes et de respirer confortablement.
Parmi les traitements naturels, il est possible d’avoir recours à des techniques permettant de mieux gérer le stress :
Dans certains cas, comme le bruxisme, la kinésithérapie ou l’ostéopathie sont préconisées.
Les somnifères naturels constituent une autre solution efficace pour retrouver un sommeil de qualité. L’aromathérapie et la phytothérapie se révèlent très efficaces contre les insomnies et réveils nocturnes.
Le meilleur moyen de prévenir les troubles du sommeil est d’adopter une bonne hygiène de sommeil :